La Bambouseraie en Cévennes met le bambou dans tous ses états

C’est en 1856 qu’Eugène Mazel, passionné de botanique et natif de Générargues, entreprend d’acclimater dans les Cévennes de son enfance des espèces de bambous originaires d’Asie – Chine, Japon, Himalaya – et autres plantes venues du monde entier. Ces premières expérimentations botaniques sont à l’origine de l’inattendue Bambouseraie en Cévennes qui réunit aujourd’hui 200 variétés de bambous réparties sur un terrain de 12ha riche en alluvions et protégé par un microclimat, deux facteurs qui favorisent ce type de culture. Contrairement à ce qu’il laisserait croire, le bambou qui peut atteindre des hauteurs vertigineuses (25m en Europe mais jusqu’à 40m en Asie), n’est ni un arbre, ni un arbuste mais une herbe ! La partie enterrée du bambou est le rhizome. Le rhizome assure la croissance de la plante en captant dans le sol l’eau et les nutriments dont elle a besoin. La partie visible se compose du chaume, qui est une canne lignifiée, creuse, rythmée de nœuds. A l’extrémité du chaume, sont les feuilles.