VILLA ET JARDINS EPHRUSSI DE ROTHSCHILD

Jardin exotique

La Villa Ephrussi de Rothschild est l'une des plus belles de la Côte d'Azur. Station balnéaire de tout ce que l'Europe et l'Amérique du Nord ont à offrir comme la plus élégante et la plus riche, Saint-Jean-Cap Ferrat a été choisie en 1905 par la baronne Béatrice Ephrussi de Rothschild pour construire l'une de ses « folies architecturales ». Avec la Méditerranée pour écrin. , elle est entourée de neuf magnifiques jardins agrémentés de patios, cascades, bassins, parterres de fleurs, allées ombragées...

Les jardins du monde

Jardin à la française

Le jardin à la française domine tous les autres, de par sa taille et son emplacement. Il est situé dans le prolongement direct de la Villa. Depuis l’édifice, la perspective est magnifique, fermée par le temple de l’Amour, inspiration de celui de Trianon. Sa pente a également été spécialement structurée pour donner à l’eau un effet blanc, le fameux « châle d’eau » des Orientaux.

Côté jardin, le lieu offre aux amateurs d’art une vue unique sur le palazzino. En été, lotus et nénuphars colonisent les grands bassins. Les pelouses, ornées de pots à feu classiques et de grands vases de la Renaissance italienne, se prélassent dans un agencement parfait. Sur la terrasse du Levant, les sculptures catalanes attendent, sereines, sûres de leur succès auprès du visiteur. Émerveillement face à une nature épanouie et pourtant si structurée.

Le jardin espagnol

En descendant les marches principales depuis la cour d’honneur, le visiteur accède au jardin espagnol. Datura, jasmin, chèvrefeuille exhalent leurs senteurs enivrantes. Aranjuez n’est pas loin… Au bout de ces escaliers, une grotte se cache derrière les colonnes de marbre rose. Au milieu de la grotte se trouve la fontaine des dauphins. Grâce à elle, la piscine prend toute son importance dans la déco et s’étend jusqu’au pied de la pergola. Une pause hors du temps, à l’ombre des colonnes.

Le jardin Florentin

Au-delà du bassin et de la pergola, le jardin florentin et un nouvel univers. En son centre, un escalier en fer à cheval encadre une grotte rocheuse. Derrière les philodendrons et les jacinthes d’eau, un éphèbe de marbre détourne le regard du panorama.

Le jardin de pierre

En suivant le chemin florentin, bordé de cyprès, le visiteur arrive au jardin lapidaire. Un étrange spectacle intrigue par une accumulation recherchée d’œuvres d’art, d’origines et d’époques diverses. Sous le camphrier, se trouve un ensemble disparate d’œuvres pour lesquelles la baronne n’a pas trouvé de place à l’intérieur de la villa : arches, fontaines, chapiteaux, bas-reliefs du Moyen Âge et de la Renaissance, gargouilles monstrueuses, grotesques de pierre ou gnomes provençaux. .

Le jardin japonais

Le jardin japonais « Cho-Seki-Tei » – qui signifie : « jardin où l’on écoute tranquillement le doux bruit des vagues au crépuscule », plonge le visiteur dans un monde zen. Conçu et créé par le professeur Shigeo Fukuhara, ce jardin présente un pavillon, un pont, des lanternes et des bassins traditionnels en bois qui illustrent plus de mille ans de tradition japonaise.

Le jardin exotique

Le jardin exotique est le royaume des cactus et des plantes grasses. Seuls ou en groupes serrés, ils semblent défier le bleu. Le bouquet final de ce feu d’artifice est la roseraie. Plusieurs variétés de la fleur préférée de Béatrice parfument ce bout de jardin lointain. Un coin à part, avec son petit temple hexagonal. Au centre de celui-ci, pour seul habitant, une divinité, allégorie de la source.